Brenborough (tenue noire et or), Knoles (tenue rouge) et Beaumanoir (tenu bleu et damier argent) sont les principaux acteur et capitaine de cette bataille, Brenborough y perdra la vie et Beaumanoir sera grièvement blessé au bras, la mêlée sera gagné par les franco-breton mais les mêmes se retrouveront lors de la bataille d'Auray qui marquera la victoire définitive du Parti Monfortiste sur les Valois.
figurines 1/72, petits soldats, diorama,dioramas, reconstitution historique, maquettes. visites historique D-DAY
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mardi 9 août 2016
lundi 8 août 2016
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jeudi 28 juillet 2016
mardi 19 juillet 2016
dimanche 17 juillet 2016
un peu d'histoire
Le fameux combat des Trente (1351) au chêne de Mi-Voie
entre Josselin et Ploërmel, où trente chevaliers bretons sous le commandement
de Jean Beaumanoir l'emportèrent sur trente combattants anglais, allemands et
quatre bretons, eut un grand retentissement. Notre région était brillamment
représentée dans cette rencontre par Even Charruel de Kerc'hallon en
Plouégat-Guérand, par Guyon de Pontblanc et Keranrais de Plouaret, et par un
écuyer choisi sur sa valeur, Symonet Richard de Kerjean en Plestin.
Le Combat des
Trente (1351) d'après Froissart : Autour de Ploërmel, un guerrier
anglais, sir Richard Bamborough, s'acharnait particulièrement sur les marchands
et les laboureurs. Les champs et les routes se couvraient de cadavres. Une
foule d'enfants et de vieillards expiraient dans les cachots, et les jeunes
gens qui échappaient aux massacres étaient menés sur les marchés où l'on en
trafiquait comme de vils animaux. Les populations affolées se réfugiaient dans
les cités maudissant avec énergie leur duc Charles, Edouard
d'Angleterre et Jean, roi de France. Le sire de Beaumanoir, chevalier plein
d'honneur, commandant de Josselin, pressé du désir de faire cesser ces
malheurs, se présenta, muni d’un sauf-conduit devant Bamborough, et parla en
ces termes : « Chevaliers d'Angleterre, je m'étonne fort que des hommes,
vaillants comme vous l'êtes, fassent une guerre honteuse et cruelle, non pas
aux gens qui portent les armes, mais aux marchands, aux laboureurs, aux hommes
paisibles. Ce n'est pas coutume que les soldats soient employés à vexer et à
ruiner le pauvre habitant qui sème le blé, qui nous procure le vin et qui
nourrit le bestial ». Après un long entretien où s'entrechoquèrent des
répliques naïves et sonores, le chevalier breton lança au chef anglais ce défi
: « Les Anglais sont sans doute des guerriers recommandables ; mais
à mon avis, ils sont loin de l'emporter sur les Bretons.. A l'occasion je me
fais fort de le leur apprendre par expérience ». Bamborough releva la provocation, la rencontre fut décidée
pour le samedi 27 mars 1351, et le nombre des combattants de chaque parti fixé
à 30. Dix chevaliers et vingt écuyers, tous Bretons, s'adjoignirent à
Beaumanoir tandis que la troupe de Bamborough se composa de vingt Anglais, six
Allemands et quatre Bretons. Le rendez-vous avait été donné près d'un vieux
chêne, entre Ploërmel et Josselin, dans une lande dite la lande de Mi-voie.
Bamborough arriva le premier, suivi de peu par les Bretons. Les combattants
étaient armés à leur gré d'épées, de lances, de poignards et de fauchons,
sabres courts et recourbés comme des cimeterres. L'un était muni d'un maillet
d'acier du poids de 25 livres, l'autre se servait d'une faux tranchante d'un
côté, hérissée de crochets de l'autre, et dont tous les coups étaient mortels.
Les deux chefs, avant le combat, haranguèrent leurs compagnons : BEAUMANOIR : «
Serrez-vous l'un près de l'autre comme vaillants et sages. Les Anglais veulent
notre perte, montrez leur seulement votre fier visage, et malheur à Bamborough ! ». BAMBOROUGH : « Nous tuerons ou prendrons Beaumanoir et
tous ses compagnons. Nous amènerons ceux qui seront vivants à notre gentil Roi
Edouard qui les traitera à son plaisir. La Bretagne et bientôt toute la France lui appartiendront... ».
L'Anglais cependant était beaucoup moins rassuré qu'il semblait le prétendre
et, faisant signe à Beaumanoir, il lui proposa de remettre à plus tard la «
journée », d'en référer à leurs souverains, « au noble Edouard comme au
Roi de Saint-Denis ». Enfin, il fit appel au bon sens, « à la raison du
chevalier breton ». « C'est pourtant grande folie d'exposer ainsi à la
mort, la fleur de la duché ! ». Les hommes de Beaumanoir, consultés,
refusèrent d'ajourner l'affaire et leur chef donna le signal du combat : «
De par le fils de Marie ! Bamborough vous mourrez ig avant l'heure de
complies, ou vous les vôtres, vous serez
pris et garottés. En avant,
amis, et à l'épreuve ! ». Alors on en vint aux mains. L'avantage fut d'abord du
côté des Anglais. Après deux heures de lutte corps à corps dans une mêlée
horrible, les deux partis accablés de fatigue se retirèrent d'un commun accord
pour reprendre haleine et se rafraîchir. Deux chevaliers bretons étaient morts.
Trois autres étaient prisonniers. A la reprise Bamborough se jeta sur
Beaumanoir, le frappa d'un coup qui l'étourdit et le saisissant au corps : «
Rends-toi, cria-t-il, je ne te tuerai pas ; mais je te donnerai à ma mie à qui
je t'ai promis en présent ». — « Par Saint-Yves ! reprit le Breton, il n'en sera pas comme tu penses ! ». Il allait
pourtant succomber quand il fut sauvé par un de ses compagnons qui, après avoir
blessé Bamborough d'un coup de lance, trancha la tête de l'Anglais. «
Beaumanoir est vengé ! » crièrent triomphalement les Bretons. Après la mort de
leur chef, les Anglais, un moment interdits, se reformèrent et le combat reprit
avec violence. La chaleur était excessive et Beaumanoir blessé se sentant
défaillir laissa échapper ce cri d'angoisse : « A boire ! — Bois ton sang,
Beaumanoir, et la journée est à nous ! » lui répliqua un des chevaliers. Ce mot rendit au héros
toute énergie et il fondit sur l'ennemi. Un instant après, les Bretons furieux
pénétrèrent dans les rangs de leurs adversaires et ce ne fut plus qu'un ignoble
massacre : tous les Anglais furent tués ou faits prisonniers (d'après
Froissart).
jeudi 14 juillet 2016
mercredi 13 juillet 2016
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